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A qui s'adressent les ateliers d'écriture partagée ?

L’écriture parle à chacun d’entre nous. Elle ne se limite pas à une catégorie sociale, au sexe, à l’âge ou au quotient intellectuel. Je propose cet atelier aux enfants à partir de 7 ans (classe de CE1) et aux adultes. Grands et petits, timides ou fâchés avec l’écriture, se réconcilient et découvrent la possibilité de bien écrire, sans jugement, et avec grand étonnement, avoir des choses à dire. Seule ou en groupe, la personne partage ses écrits simples sans prétention mais juste vrais. 

Ces ateliers peuvent être proposés dans les établissements scolaires, en milieu carcéral, au sein de diverses associations (malades, aidants, violences conjugales, soutien scolaire...), en milieu hospitalier, en EHPAD... et aussi auprès des particuliers (individuels, familles, couples, fratries...).

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Pour qui

Comment cela fonctionne ?

L’atelier d’écriture partagée s’effectue en plusieurs temps. Chaque séance débute par l’écoute de soi et ses émotions. J’expose par la suite le jeu d’écriture simple et laisse un temps pour que chacun puisse écrire un mot, des mots, une phrase ou davantage. Quelques minutes ou plus (en fonction du partage d’écriture) se posent pour continuer sur la lecture et l’écoute de chacun. J’encourage à écrire et lire à haute voix les quelques mots griffonnés au début, et souvent à son grand étonnement, la personne découvre la beauté de ses propres mots. L’animation est dynamique tout en respectant le temps de chacun. La séance se termine par le ressenti de ses émotions. 
Le partage d’écriture suit une progression sur plusieurs séances. Nous utilisons les mêmes outils, l’écriture, sans réfléchir. Nous écoutons sans jugement et avec beaucoup d’humilité. Tout le monde participe. 

Fonctionnment
Les effets de l'écriture 
Sur le groupe

En milieu scolaire, l’atelier d’écriture partagée transforme l’ambiance d’une classe : apaise la violence, le harcèlement avec l’écoute de l’autre : un bien être individuel et collectif se crée. 
Les enfants découvrent qu’ils ne sont pas tout seul à vivre des situations difficiles. Mon corps, mes idées sont plus claires : la classe évolue alors vers plus de stabilité, d’équilibre et de force. 
Ils entendent aussi les émotions de chacun. Ils sont présents là et maintenant par une écoute de l’autre et de sa propre lecture. Ils ressentent les émotions du groupe et de soi. Peu à peu le négatif diminue et renforce le positif. 
Se sentir bien avec les autres, avec soi dans son environnement appuie l’idée que nous sommes de Belles Personnes. 
Les enfants sont demandeurs de ces temps de pause, d’imagination. 

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Dans le cadre d’un groupe d'adultes, mettre par écrit ses pensées, son imagination avec bienveillance modifie la perception qu’on a de soi-même tout comme l’écoute de chaque participant : le groupe se confie, se libère et crée un bien-être commun.
Les émotions mises à l’écrit et partagées, permettent au groupe de libérer une tension interne. L’adulte reconnaît les siennes et celles des autres. Ce partage permet d’améliorer notre communication, nos échanges, nos relations. L’écoute de l’autre développe notre empathie dans l’aide et l’accompagnement et ainsi génère moins de stress. Cela nous aide aussi à être plus à l’écoute de nous-même et donc plus attentifs à nos besoins. 

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Dans le cadre du couple, mettre par écrit ce que l’on ne saurait dire parce que les mots seraient trop durs et mal compris. Je guide et participe aux jeux d’écriture qui permettent de poser sur papier les émotions sans utiliser le « je » : c’est écrit, c’est sorti et c’est bien. Chacun entend l’autre et se libère avec bienveillance. Les séances n’attendent pas de résultat ou d’une quelconque réussite : elles invitent à davantage d’écoute.

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Effets surle groupe

Sur soi

En petit groupe, j’écoute l’autre, imparfait mais beau. Chacun se détend et vit le présent : je pense comme j’écris. Le mental lâche prise et chacun se surprend à laisser le crayon glisser sur sa feuille : les défenses tombent. Je me détends peu à peu ; la tension, la crispation physique et mentale se relâchent. 


Je prends alors confiance et je me motive : se construit alors une meilleure image de moi, de mes qualités et de mes ressources. J’invente, j’imagine. A travers cela, mes émotions vraies se laissent porter. C’est un réel bonheur. 


A travers les jeux d’écriture, jeunes et anciens se rappellent leurs souvenirs communs, leurs moments de vie simples. Ils existent et ces moments d’écoute sont essentiels. Ce qu’on écoute chez l’autre fait écho en soi et la personne timide ne se sent pas seule. Poser des mots sur nos émotions permet de s’en détacher un peu. Entendre celles des autres permet de voir que nous ne sommes pas seul(e)s. 

 

L’écriture partagée permet de stopper les généralités : "je ne comprends rien", "je suis nul(le)", "je n’aime pas écrire", "je n’ai rien à dire". Je peux écrire comme je pense, ça apaise. Elle permet de stopper les pensées limitantes : "je ne sais pas écrire", "je suis nul(le) en orthographe", "je suis dys.", "je n’y arriverai pas". L’écriture nous force avec douceur à aller chercher au fond de nous et accepter alors ce que nous sommes, ce que nous ressentons. L’image de soi évolue sans volonté d’être le meilleur ou l’image du "moins bon". Chacun découvre la possibilité de bien écrire et avec grand étonnement, d’avoir des "choses à dire". 


"J’accepte de ne pas être tel que je voudrais être."
Imparfaits, libres et heureux - Christophe André - 2009

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Effets sur soi
Les émotions, essentielles dans le partage d’écriture
Qu’est-ce qu’une émotion ? 


Une émotion est une réaction affective passagère d’intensité plus ou moins forte qui survient en réaction à un évènement déclencheur. Les émotions ont une influence sur notre attention et notre vision du monde et ses évènements. Elles sont très utiles car elles nous aident à nous adapter aux situations et à agir le moment venu. Le psychologue américain Paul Eckmann*, pionnier dans l’étude des émotions, a observé les expressions faciales dans diverses cultures et a dénombré six émotions fondamentales : la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégoût. Elles servent de matériau de base à l’élaboration d’autres émotions dites secondaires. Le vocabulaire émotionnel décrit la palette et l’intensité des émotions, il est utile pour mieux les identifier et mieux se connaître. L’émotion est légitime. 


P. Ekman, « Emotions Revealed : Recognizing Faces and Feelings to Improve Communication and Emotional Life», Ocul Books, 2007. 

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L’importance des émotions 

 

Être dans l’instant présent permet de ressentir nos émotions agréables ou non mais légitimes. Elles sont ni positives, ni négatives. Souvent, l’émotion ressentie en début de séance n’est pas la même ou plus apaisée en fin de séance. 
Lors de l’atelier, je dois pouvoir parler et nommer mes émotions. Je suis capable de dire "je suis triste, je suis en colère ou heureux, j’ai peur, je me sens stressé(e), angoissé(e)". Cela est possible car les séances n’attendent pas de résultat ou une quelconque réussite individuelle. Le groupe a la sensation d’avoir partagé un moment, des émotions communes. 
Être attentif à ses émotions, à son ressenti, mettre des mots sur l’intensité de l’émotion développe la conscience émotionnelle et aide à mieux se comprendre et à mieux comprendre l’autre. Je prends le temps de me centrer sur moi-même et de m’émerveiller, de voir ce qui se passe en moi (sensations, émotions). Je prends conscience aussi de ce que vit chacun du groupe. 
 

Les émotions
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